

Lydia Ourahmane
Les œuvres de Lydia Ourahmane commencent souvent par de grandes propositions ouvertes. Lydia aborde également, à travers sa touche artistique, les conditions politiques, environnementales et métaphysiques dans lesquelles elle évolue.

Ses œuvres sont principalement liées à un désert lointain, où elle décrit comment et pourquoi on y voyage et quelles sont les conditions de l'image qui est produite. Plus précisément, il s'agit du Tassili n'Ajjer, un plateau quasi inaccessible situé à la frontière entre la Libye et le sud-est de l'Algérie (son pays natal). Ses films, comme ses sculptures, associent une visualité excessive à la spéculation sur ce qui ne peut être vu, mais s'attardent plutôt sur ce qui est ressenti ou imaginé. Ce sentiment est souvent renforcé par un éclat réfléchissant qui rend ambiguë la surface sombre de ses pièces.